Madame Marylise A.
Un peu avant l’âge de 30 ans j’ai commencé à entendre des acouphènes : en quelques mois et avec les bons conseils d’un ORL, j’ai réussi à en faire abstraction et à ne plus m’en préoccuper.
Mais 10 ans plus tard, mes troubles auditifs sont devenus catastrophiques : je suis devenue extrêmement sensible aux bruits avec des acouphènes très forts. Après de nombreux RDV chez des spécialistes et des essais de thérapies non concluants, mes troubles auditifs étaient encore plus invalidants. Mon hyperacousie était devenue sévère et douloureuse et les acouphènes insupportables.
Le moindre bruit me faisait mal aux oreilles : les sachets en plastique, le papier que l’on froisse ou que l’on déchire, le souffle d’un ventilateur, d’une climatisation ou d’une VMC, le velcro et la fermeture Eclair…
Les bruits quotidiens étaient une souffrance : claquements et grincements de porte, aboiements de chien, cris d’enfant, pleurs de bébé, les voix de certaines personnes, la vaisselle et les couverts, l’aspirateur et le sèche-cheveux, la télévision, la voiture, le chant des oiseaux, …
Et bien sûr il m’était impossible de rester dans des milieux sonores tels que : fêtes de famille, repas entre amis, magasins, salon de coiffure, restaurants, gares, cinéma, salle de spectacles…
Après plus de 5 ans de calvaire (j’étais obligée de porter un casque anti-bruit et de rester cloîtrée chez moi), j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Mme Natacha Bonneyrat, fondatrice du protocole Oreblue. Lors du premier RDV bilan de 4h, Mme Bonneyrat a pris le temps d’étudier sérieusement mon dossier médical comme jamais on ne l’avait fait auparavant. Elle a effectué tous les tests auditifs pour évaluer ma surdité, ma tolérance aux sons et définir les fréquences de mes acouphènes.
J’ai été marquée par son professionnalisme et ses compétences pluridisciplinaires. Suite à ce RDV, j’ai décidé de suivre la méthode Oreblue afin de guérir de l’hyperacousie.
Tout le long de ma thérapie, Mme Natacha Bonneyrat a été d’un soutien sans faille pour le suivi psychologique (que ce soit lors des sessions à l’institut ou pendant le temps de repos à la maison). Son époux, M. Yves Bonneyrat, a lui aussi toujours été à l’écoute et présent en me donnant de précieux conseils pour avancer.
Les évolutions positives sur la tolérance des sons se sont faites progressivement au cours de la thérapie. Il m’a fallu ensuite quelques mois pour me sentir à nouveau à l’aise dans des ambiances plus bruyantes : ce fut un réel entraînement au long cours (comme pour la course… on commence par 5km avant de faire un marathon).
A ce jour (6 mois après la fin du traitement) je suis guérie de l’hyperacousie.
Les bruits « ordinaires » quotidiens ne me font plus du tout souffrir. J’ai retrouvé avec grande joie une vie sociale : manger au restaurant, faire les magasins et participer aux fêtes de famille… Je peux à nouveau profiter des plaisirs simples de la vie : ouvrir les paquets cadeaux, chanter en écoutant un CD, apprécier le bruit du torrent lors d’une randonnée, préparer un plat cuisiné à la poêle, rire et entendre rire… Ma famille et mes amis sont ébahis de mon incroyable renaissance autant physique que psychique.
J’ai commencé le protocole spécifique pour les acouphènes afin de faire disparaître ces bruits parasites très agressifs.
J’encourage toutes les personnes atteintes d’hyperacousie à faire pleinement confiance à Mme Natacha Bonneyrat. J’éprouve le plus profond respect pour cette femme extraordinaire.