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DÉFICIENCE AUDITIVE

Comprendre l'audition

PROTÉGER SON CAPITAL AUDITIF, UNE DÉMARCHE RESPONSABLE

ÉCHELLE DES SONS PERÇUS

Niveaux sonores par sources de bruits exprimés en décibels (dB)

  • Proximité d’une fusée au décollage
  • Avion au décollage
  • Niveau perçu par le tireur lors de la détonation d’une arme à feu
  • Seuil d’audition douloureuse
  • 105 dB Limite autorisée en discothèque pour les sons en continu
  • 85 dB le port de protections auditives devient obligatoire au travail
  • 60 à 65 dB conversation à voix normale
  • 20 à 30 dB Studio d’enregistrement
  • 5 dB Niveau perçu lors de la chute d’une épingle sur le carrelage
  • Niveau
    sonore

    Temps maximum
    d’exposition

  • 100 dB

    15 minutes

  • 91 dB

    2 heures

  • 88 dB

    4 heures

  • 85 dB

    8 heures

Source HCSP

COMMENT PROTÉGER SON CAPITAL AUDITIF ET AINSI RALENTIR L'ARRIVÉE D'UNE PERTE AUDITIVE

Respectez le sommeil : une nuit bruyante contribue à la fatigue auditive. Alors si vous avez un conjoint qui ronfle ou que votre environnement est plus ou moins sonore, des protections en silicone très souple spécialement conçues pour le sommeil préserveront le confort et la qualité de votre sommeil.

Limitez votre exposition à des environnements bruyants (tondeuses…), ou réduisez le volume quand vous le pouvez (musique, consoles…)

Protégez les oreilles de l’humidité en évacuant au maximum l’eau de votre conduit auditif après votre baignade ou votre douche. Les risques d’irritations ou d’otites provoqués par d’éventuelles bactéries seront limitées. Ces symptômes peuvent contribuer à l’altération de votre capital auditif.

Cependant, la meilleure des protections est le port de protections auditives anti-eau soit sur mesure pour une parfaite étanchéité, soit standard.

Ménagez des temps de repos à vos oreilles. Aujourd’hui, ces dernières sont sollicitées pratiquement en permanence. Il est important de leur offrir des instants de calme pour leur laisser le temps de récupérer, surtout après le port d’écouteurs, ou d’une exposition prolongée au bruit. Un terrain psychologique associé à une mauvaise protection de votre bien si précieux qu’est votre audition peut aussi engendrer de l’hyperacousie.

L’alimentation va permettre également de favoriser la préservation de votre capital auditif. Effectivement, l’acide alpha-lipoïde, les fruits et légumes riches en vitamines A, C, D ainsi qu’en zinc ou en manganèse vous aident à conserver de bonnes capacités auditives ou de vous préserver de certains troubles comme l’acouphène. Cette liste n’est pas exhaustive.

Utilisez dès que vous le pouvez des protections-auditives sur mesure : bouchons d’oreille, embouts standards ou sur-mesure, casques. Elles sont indispensables pour les professions à risque, le tir comme la chasse, lors de concerts très amplifiés, ou d’expositions prolongées comme le bricolage, le jardinage… Ainsi vous protégerez votre audition et réduirez la fatigue auditive. Chez Øreblue Audition, Natacha Chetritt-Bonneyrat, audioprothésiste Diplômée d’État est la professionnelle la plus qualifiée pour vous trouver la solution adéquate et vous aider à protéger vos oreilles.

COMMENT DÉPISTER UNE PERTE AUDITIVE

Les premiers signes indicateurs d’une perte d’audition naturelle sont des difficultés de compréhension.

On n’entend mais on ne comprend pas.

Toutes conversations en milieu bruyant exigent plus de concentration pour saisir l’ensemble des mots ou essayer de les relier entre eux pour donner un sens à la phrase. Elles demandent donc, au malentendant, plus d’effort cérébral induisant fréquemment une fatigue exagérée.

Généralement,les voix dites sourdes ou faibles, mal articulées, les voix plus aigües comme celles des femmes ou des enfants paraissent moins claires que celles des hommes. Ce manque de compréhension peut amener progressivement à un comportement irritable. Le malentendant devient agacé devant ses interlocuteurs qui n’articulent pas assez ou qui parlent trop vite. Alors la personne atteinte d’une perte auditive peut se renfermer, être stressée quand il s’agit de sortir voire même être dans l’évitement de propositions.

Ce qui avait un intérêt devient inintéressant.

Ce qui peut induire dépression et dépendance à une tierce personne “qui servira d’oreilles”.

Si vous avez des doutes, il est important de réaliser un test auditif auprès d’un spécialiste de l’audition. Vous pouvez consulter un médecin ORL ou prendre rendez-vous auprès de notre audioprothésiste diplômé d’État, chez Øreblue Audition.

Ce test vous permettra de faire le point sur votre santé auditive. Il est sans douleur et gratuit(1).

N’attendez pas plus, il est temps de vous préoccuper de votre santé auditive.
S’appareiller c’est se permettre de bien vieillir.

Appelez-nous

05 46 28 74 41

COMMENT AIDER UN PROCHE

La vie sociale d’un malentendant est grandement affectée s’il n’est pas appareillé. Si un de vos proches ou de vos amis est concerné par une perte auditive, encouragez-le à aller chercher de l’aide auprès d’un professionnel de l’audition comme Natacha Chetritt-Bonneyrat, audioprothésiste Diplômée d’État qui saura parfaitement prendre le temps de la rassurer, l’écouter et lui expliquer sa perte auditive en la dédramatisant . En plus, vous pouvez adopter de bonnes habitudes qui faciliteront la communication avec cette personne.

Surdité d’un proche : comment aborder le sujet

– Parlez-lui de ses problèmes d’audition, peut-être n’en a-t-il pas conscience…

– Soulignez gentiment sa difficulté à entendre dans certaines situations de la vie quotidienne.

– Encouragez-le à consulter un professionnel de l’audition (ORL ou audioprothésiste).

– Proposez-lui de l’accompagner lors du rendez-vous s’il ne se sent pas très à l’aise.

– Rappelez-lui qu’il n’a rien à perdre à consulter un audioprothésiste, le bilan auditif étant gratuit et sans engagement.

Aidez-le à dépasser ses idées reçues avec les bons arguments

– Il n’y a pas d’âge pour porter un appareil auditif. Mieux entendre permet de rester sociabilisé, connecté aux autres et de profiter pleinement de la vie.

– Aujourd’hui, grâce à la miniaturisation, les aides auditives sont discrètes. De plus, un large choix de coloris leur permet de se confondre avec la couleur des cheveux ou de la peau.

La réforme 100% santé (Reste à charge zéro) permet le remboursement de nombreux appareils auditifs performants.

Les appareils auditifs sont simples d’utilisation. L’audioprothésiste accompagne le patient à chaque étape de l’appareillage. Le but est que le patient se sente à l’aise avec le fonctionnement de ses aides auditives.

Conseils pour faciliter la communication avec une personne malentendante 

– Diminuez le bruit de fond ambiant (radio, télévision) ou trouvez un lieu plus calme.

– Rapprochez-vous de la personne afin qu’elle puisse bien voir votre visage et votre bouche.

– Captez son regard avant de lui parler pour qu’elle soit plus concentrée.

– Parlez clairement, pas trop vite, sans crier

– Lorsque vous parlez, ne mettez rien dans votre bouche (doigt, aliment, cigarette, stylo…).

– Si la personne ne comprend pas, reformulez votre phrase au lieu de répéter la même chose.

QU'EST CE QUE LA PRESBYACOUSIE

La presbyacousie désigne un phénomène naturel, lié au vieillissement, qui affecte progressivement notre système auditif. C’est le type de perte d’audition la plus répandue qui s’accentue avec l’âge. On estime qu’elle concerne 40% des 60-70 ans et plus de la moitié des plus de 80 ans (phénomène similaire à celui observé pour la vision avec la presbytie).

Elle est la manifestation de la destruction progressive du nombre de cellules ciliées présentent dans l’oreille interne et affecte dans un premier temps les fréquences aigües.

En outre, d’autres facteurs tels que la prise de certains médicaments, d’autres pathologies auditives, notre activité professionnelle, nos loisirs ou encore l’hérédité peuvent avoir un impact sur notre capital auditif et une précocité sur la survenance de la presbyacousie.

Il est donc primordial d’être attentif aux premiers signes avant-coureurs de dégradation de la perception sonore afin de prévenir et de ralentir ce processus.

En général, la baisse d’audition apparait progressivement. Si elle se manifeste brutalement, il est alors urgent de consulter immédiatement un médecin ORL.

COMPRENDRE L'ANATOMIE DU SYSTÈME AUDITIF

Oreille externe

L’oreille externe capte les ondes sonores (vibrations de l’air) par l’intermédiaire du pavillon, elles sont alors acheminées à travers le conduit auditif jusqu’au tympan.

Oreille moyenne

L’oreille moyenne se compose de la membrane tympanique (tympan) et du trio, marteau, enclume et étrier constituant la chaine des osselets. Dans un premier temps, les sons provenant de l’oreille externe font faiblement vibrer la membrane tympanique, puis les osselets concentrent et amplifient l’énergie sonore en adaptant son impédance pour la transmette à la fenêtre vestibulaire, frontière de l’oreille interne.

Oreille interne

L’oreille interne est constituée de liquide dans lequel, sous l’action de la fenêtre vestibulaire, se propagent les « ondes » qui stimulent les cellules ciliées (à l’intérieur de la cochlée) générant des impulsions électriques. Les influx nerveux ainsi obtenus sont transmis aux quelques 30 000 fibres nerveuses qui constituent le nerf auditif, qui à son tour les véhiculent jusqu’aux centres auditifs corticaux du cerveau.

Le cerveau

Celui sans qui, rien ne nous serait audible… Le cerveau « auditif » effectue un travail spécifique de décodage et d’interprétation des impulsions neuro-électriques. C’est ici que s’opère la métamorphose de l’influx nerveux en sons perceptibles et compréhensibles pour l’Homme. D’où l’extrême nécessité de préserver la qualité de transmission des signaux d’informations, soit par une bonne hygiène sonore lorsqu’il n’y a pas encore de lésion, soit par le bénéfice d’une aide auditive lors de la présence d’une déficience auditive.

TYPES DE PERTES AUDITIVES

La perte auditive de transmission

La perte auditive dite de transmission se caractérise par une atteinte de l’oreille externe ou de l’oreille moyenne. Les sons ne parviennent alors pas correctement à l’oreille interne. En cas de dysfonctionnement temporaire, ce type de perte auditive est habituellement traité via  des traitements médicamenteux ou par une intervention chirurgicale.

Les principales causes en sont le traumatisme de l’oreille externe, l’encombrement du conduit auditif par du cérumen ou autres obstacles indésirables, les otites, l’otospongiose, la perforation de la membrane tympanique, les malformations congénitales ou les suites d’un accouchement difficile.

La perte auditive de perception ou neurosensorielle

(inclut toutes les atteintes de la cochlée et de l’appareil intégrateur jusqu’au cortex compris)

La perte  auditive neurosensorielle représente la majorité des troubles auditifs et puise généralement son origine dans le vieillissement de notre être, mais notons que des traumatismes sonores, la prise de médicaments ototoxiques, des otites, ou des facteurs congénitaux peuvent aussi en être la cause.

On retiendra les infections virales, la prématurité, les traumatismes à la naissance dus à un accouchement difficile, les malformations congénitales ou les facteurs héréditaires comme rentrant dans les causes prénatales.

Dans ce cas, les capacités auditives sont impactées, car les cellules ciliées hébergées par la cochlée sont endommagées et ne transmettent plus correctement les impulsions neuro-électriques au cerveau (via le nerf auditif) qui est en charge d’opérer la métamorphose du signal originel en sons perceptibles et compréhensibles pour l’Homme.

La perte auditive rétrocochléaire

Se caractérise quant à elle par une atteinte des voies nerveuses.

La perte auditive centrale

Se différencie par une atteinte des centres nerveux de l’audition. Par ailleurs, lorsque les deux types de pertes, transmission et perception coexistent, on parlera de perte auditive mixte.

CLASSIFICATION AUDIOMÉTRIQUE DES DÉFICIENCES AUDITIVES selon les travaux du BIAP – Bureau International d’Audiophonologie, société scientifique créée par l’arrêté Royal Belge du 24 mars 1967

Audition normale ou subnormale

La perte tonale ne dépasse pas 20 dB. Il s’agit éventuellement d’une atteinte tonale légère sans incidence sociale.

Déficience auditive légère

La perte tonale moyenne est comprise entre 21 et 40 dB. La parole est perçue à voix normale, elle est difficilement perçue à voix basse ou lointaine. La plupart des bruits familiaux sont perçus.

Déficience auditive moyenne

Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 41 et 55 dBDeuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 56 et 70 dB. La parole est perçue si on élève la voix. Le sujet comprend mieux en regardant parler. Quelques bruits familiers sont encore perçus.

Déficience auditive sévère

Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 71 et 80 dBDeuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 81 et 90 dB. La parole est perçue à voix forte près de l’oreille. Les bruits forts sont perçus.

Déficience auditive profonde

Premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 91 et 100 dBDeuxième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 101 et 110 dBTroisième degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 111 et 119 dB. Aucune perception de la parole, seuls les bruits très puissants sont perçus.

Déficience auditive totale – Cophose

La perte moyenne est de 120 dB.
Aucun son n’est perçu.

COMPRENDRE LE BILAN AUDITIF

Notions de limite de l’audition

Pour être audible, la fréquence du son doit être comprise entre 16 Hz et 20 000 Hz (chez le nourrisson) puis plus communément 16 000 Hz chez le sujet adulte.

En dessous de 16 Hz, il s’agit d’infrasons qui ne sont pas perçus par l’oreille humaine mais peuvent néanmoins induire des effets physiologiques sur l’organisme.

Au-delà de 16 000 Hz, on entre dans le domaine des ultra-sons, alors trop élevés pour éveiller une sensation auditive.

L’audiométrie tonale liminaire

L’audiométrie tonale est un examen subjectif permettant d‘évaluer l’acuité auditive, elle utilise des sons purs afin de déterminer le seuil d’audition (niveau le plus faible auquel le son est perçu pour chacune des fréquences respectivement testées) et se pratique selon deux modes : en conduction aérienne à l’aide d’un casque appliqué sur les oreilles et en conduction osseuse par l’intermédiaire d’un vibrateur positionné au niveau de la mastoïde.

Bilan audiométrique

 Sont représentées sur le graphique ci-contre, les valeurs correspondantes à :

Audiométrie tonale de référence

Audiométrie tonale du patient testé

Seuil subjectif d’inconfort de référence

Seuil subjectif d’inconfort du patient testé

L’audiométrie tonale supra-liminaire – Seuil Subjectif d’Inconfort

L’audiométrie tonale supra-liminaire quant à elle, permet d’étudier la dynamique ainsi que la sélectivité fréquentielle et temporelle de l’oreille grâce à l’utilisation de sons purs à un niveau supérieur au seuil d’audition.

Ce niveau dit d’inconfort se définit comme étant le niveau acoustique à partir duquel la sensation auditive devient intolérable.

Cette mesure nous suggère (dans le cadre de l’appareillage auditif) les paramètres dont il faudra tenir compte dans la mise en œuvre des réglages afin de préserver l’intégrité de la dynamique du sujet.

L’audiométrie vocale

L’audiométrie vocale est un examen indispensable qui vient compléter l’audiométrie tonale.

En effet, là où l’audiométrie tonale ne donne que les seuils absolus de perception de sons, l’audiométrie vocale nous renseigne sur la compréhension du langage (intelligibilité) ainsi que sur la discrimination (capacité à discerner des phonèmes).

L’audiométrie vocale se pratique en faisant répéter au sujet des listes de mots généralement dissyllabiques (Fournier), monosyllabiques (Lafont) ou « Broosma » destinées plus particulièrement aux enfants.

Les réponses apportées sont prépondérantes dans les indications et les choix d’appareils auditifs et pour aider au diagnostic de certaines pathologies rétrocochléaires, comme par exemple le schwannome vestibulaire.

Bilan audiométrique

Sont représentées sur le graphique ci-dessus, les valeurs correspondantes à :

  • – audiométrie vocale de référence
  • – audiométrie vocale d’un sujet présentant une déficience auditive