Traitement Hyperacousie – Madame Claire B. – Belgium
Depuis longtemps, je suis sujette à une grande sensibilité aux bruits, qui s’est transformée progressivement en hyperacousie sévère, suite à une labyrinthite virale aiguë, contractée en novembre 2019, à l’âge de 68 ans. Dans les 4 années qui ont suivi, j’ai vécu une succession de périodes de crise et de petites rémissions.
La plupart du temps, je ne supportais plus aucun bruit de la vie quotidienne : bruit du frigo, papier froissé, radio, conversation téléphonique, aboiements, avions, tondeuses à gazon… Tout m’était physiquement et nerveusement douloureux.
Mon mari et moi échangions en chuchotant et même la résonnance de ma propre voix ou le chant de la rivière à proximité de chez moi m’étaient devenus intolérables.
À plusieurs reprises, j’ai consulté un ORL homéopathe dont la qualité d’écoute et le traitement m’ont un peu soulagée. Mais dès que j’ai voulu reprendre une vie plus « normale », je me suis retrouvée en période de crise avec hyperacousie plus sévère encore et des souffrances corollaires : migraines ophtalmiques, photophobie, insomnie, grande fatigue, tensions dans les cervicales, problèmes digestifs…
Ces symptômes, liés à mon intolérance de plus en plus grande au moindre bruit, me handicapaient très fort dans mes interactions quotidiennes avec tout mon environnement. J’ai dû renoncer aux rencontres avec mes enfants et petits-enfants, mes amies, ma participation aux cours de yoga (que je donnais et que je suivais), aux sorties culturelles, aux restaurants, au shopping et à tout déplacement (je ne supportais plus le bruit du moteur de la voiture, ni celui du contact des roues avec l’asphalte). Durant ces 4 années, j’ai donc souffert physiquement, vécu une solitude sociale importante, alors que j’étais de nature sociable et rassembleuse, et j’ai basculé dans un état de grande anxiété et même parfois de désespérance.
Pour essayer d’atténuer les douleurs, j’ai aussi eu recours à des séances d’ostéopathie, d’acupuncture, de massage thérapeutique et de kiné vestibulaire. J’ai porté des protections auditives et un casque, quand le bruit me devenait insupportable…
J’ai alors consulté un 2ème ORL en hôpital universitaire. Il m’a fait faire une IRM (résultat négatif) et m’a proposé d’essayer un appareillage auditif avec rééducation auditive par un producteur de bruits blancs.
J’ai donc testé un appareillage auditif, mais vu le sentiment de fatigue et d’agression liée à la résonnance, il a été décidé conjointement avec l’audiologue qui me suivait, de stopper l’essai.
Au printemps 2023, voyant mon état physique très pénible et le manque de solutions qui pouvaient être efficaces dans mon cas, une de mes filles a voulu élargir le cercle des recherches en consultant les réseaux sociaux français, et c’est par ce biais qu’elle a entendu parler d’Øreblue Institute.
C’est elle qui s’est d’abord renseignée auprès de Monsieur Bonneyrat, et puis j’ai eu la possibilité de m’entretenir longuement avec lui. D’emblée j’ai été touchée par son écoute, sa disponibilité pour répondre à mes nombreuses questions et inquiétudes, et par son empathie.
Durant l’été qui a suivi, j’ai été à La Rochelle pour un bilan auditif et une anamnèse complète avec Madame Bonneyrat, qui ont été suivis par une première session de soins suivant le protocole d’ØREBLUE.
J’ai immédiatement été séduite par la vision holistique de l’approche proposée par Madame Bonneyrat : un volet auditif, avec traitement par casque, 5 jours par semaine, durant 2 heures, suivant un programme personnalisé, et un volet émotionnel alliant recherche dans le domaine de la psycho-généalogie et le travail sur les émotions.
J’ai suivi 6 sessions à La Rochelle et vécu 14 semaines magnifiques.
J’ai été impressionnée par le professionnalisme de Madame Bonneyrat, sa disponibilité, sa clairvoyance et sa capacité à établir des liens entre mon problème auditif et mon histoire de vie. Elle m’a donné des clés pour sortir de cette espèce d’enfermement physique et psychique douloureux dans lequel je me sentais depuis plusieurs années. Son accompagnement m’a permis d’évoluer vers plus de conscience et de joie de vivre, et d’échapper aux pièges de la rechute.
Depuis février 2025, j’ai retrouvé une vie normale, avec la joie d’accueillir à nouveau ma famille et mes amis, et de participer à des activités sociales et festives.
Je reste néanmoins vigilante, attentive à respecter mes rythmes et mes limites, car lorsque je suis trop fatiguée, j’ai tendance à être plus sensible aux bruits d’ambiance, dans les restaurants par exemple.
Arrivée à ØREBLUE en piteux état, j’ai le sentiment d’y avoir vécu une véritable renaissance.
Que Madame et Monsieur Bonneyrat en soient remerciés, du fond du cœur.